Familles et couples

Statut civil

Être mariés ou conjoints de fait peut amener de grandes différences dans votre vie surtout si le couple se sépare ou qu’un des deux meurt.  Si le mariage nous confère des droits et des obligations, l’union de fait ne protège pas les conjoints : il est donc important de penser à un contrat de vie commune et à un testament.

L’admissibilité à plusieurs programmes gouvernementaux est établie selon les revenus inscrits sur la déclaration d’impôt où les conjoints de faits sont considérés au même titre que les personnes mariées quand ils ont un enfant ensemble ou cohabitent sous le même toit depuis plus d’un an.

Le revenu du conjoint reconnu est aussi considéré dans le calcul d’une demande à l’Aide sociale ou à l’Aide juridique.  Il est donc très important de mettre à jour l’information sur votre état civil auprès des deux paliers de gouvernement afin d’éviter de mauvaises surprises et être dans l’obligation de rembourser un montant reçu en trop.

Pour en savoir plus sur l’impact du statut civil et pour connaître vos droits, consultez le site d’Éducaloi.

Quel style de budget ?

Les questions d’argent sont souvent sources de conflit au sein d’un couple.  Pour éviter ces situations, un bon moyen est de faire un budget mais qui paiera quoi?  Voici quelques façons de faire : à vous de juger laquelle répond à vos attentes!

Pot commun

Tous les revenus et dépenses sont mis en commun et le budget englobe tout sans distinction peut importe les revenus ou les dépenses de chacun.

Budget conjoint

Chacun contribue aux dépenses du couple ou de la famille au prorata de son revenu personnel.  Si je gagne 65 % des revenus, je paierai donc 65 % des dépenses.  Chacun assume ses dépenses personnelles.

Budget séparé

Avec ce type de budget, peu importe les revenus de chacun, toutes les dépenses communes sont séparées en deux à parts égales et chacun assume ses dépenses personnelles.

Budget compensateur

Le budget compensateur est presque similaire, mais une fois les dépenses communes payées, les sommes excédentaires sont séparées également entre les conjoints pour leurs dépenses personnelles.

L’achat d’une première maison

Pour acheter une première propriété, il faut prévoir beaucoup plus qu’une mise de fonds?  Chaque étape du processus d’achat requiert un budget bien particulier, voici quelques conseils qui vous permettront de planifier vos finances et d’éviter les surprises.

Étape 1 : l’épargne

Pour vous encourager à épargner, il est important de vous fixer un objectif réaliste en fonction de vos revenus actuels.

Étape 2 : la mise de fonds

Pour acheter une propriété, il est recommandé de disposer d’au minimum 6,5 % de sa valeur. Ceci inclut au moins 5 % pour la mise de fonds, tel qu’exigé par les instances réglementaires, et 1,5 % pour les frais de démarrage. Ces frais couvrent, entre autres, les frais de notaire et la prime pour obtenir une assurance prêt hypothécaire, si votre mise de fonds est inférieure à 20 % du prix de la propriété.

Étape 3 : les visites

Maintenant que vous avez épargné suffisamment pour une mise de fonds il est temps de commencer les visites. Une fois sur le terrain, assurez-vous de bien vous informer quant aux frais reliés à la propriété, comme les taxes municipales ou encore les frais de condos, si applicables.

Étape 4 : l’achat

Vous avez trouvé la maison de vos rêves et vous voulez faire une offre d’achat. Pensez à mettre une clause d’ inspection dans l’offre d’achat. Est-ce que tout est en règle? La maison cache-t-elle des vices? Une inspection vous aiguillera sur les travaux potentiels à réaliser en tant que propriétaire.

L’ACEF Lanaudière a réalisé une série de capsules très intéressantes intitulées À vos amours, à vos affaires/infomation et réflexion pour simplifier la vie à deux.  Nous vous invitons à les consulter.